Combien coûte une place en crèche ? Une entrée à la piscine ou au théâtre ? Alors que le budget 2023 vient d’être voté, la majorité municipale a souhaité organiser une journée portes ouvertes à l’hôtel de ville et présenter aux Clodoaldiens le coût des politiques publiques.
Une fois n’est pas coutume, l’hôtel de ville sera exceptionnellement ouvert au public le dimanche 2 avril pour accueillir les Clodoaldiens autour d’une exposition pédagogique, en présence du maire Éric Berdoati et des élus de la majorité.
Deux questions au Maire Éric Berdoati
- Pourquoi avez-vous souhaité ouvrir la mairie pour une journée portes ouvertes consacrée au coût des politiques publiques ?
Les administrés, que ce soit à Saint-Cloud ou ailleurs, n’ont pas forcément conscience du coût d’une politique publique. La crise sanitaire a renforcé cette idée d’État-Providence, capable d’injecter des milliards d’euros pour soutenir notamment les entreprises et cela a eu pour effet de rendre cet argent public assez immatériel. Si certains maires ont fermé leur mairie en signe de protestation, j’ai décidé de faire l’inverse et d’ouvrir l’hôtel de ville un dimanche pour expliquer aux Clodoaldiens que les politiques publiques ont un coût, et chiffres à l’appui, montrer à travers plusieurs exemples qu’à chaque fois qu’un usager « consomme » un service public municipal, le tarif payé ne représente qu’une partie du coût réel.
- Est-ce l’occasion de rappeler aussi le rôle de la commune ?
Oui, nous avons besoin de redonner de la visibilité à l’action publique ! Nous exposons ici les compétences obligatoires et optionnelles de la Ville, pour que chacun se réapproprie la chose publique. Le budget 2023 que nous avons voté n’est pas seulement un acte comptable, mais le moyen de financer ces politiques publiques. À Saint-Cloud, plus de la moitié des Clodoaldiens ne payent plus d’impôts locaux, ce qui en quelque sorte les éloigne de cette réalité. Vous trouverez dans cette présentation les éléments pour mieux connaître le coût réel des services à la population.
Responsabiliser chacun pour se réapproprier la chose publique.