Le cimetière de Saint-Cloud est géré par un conservateur de site et deux gardiens. Il dispose d’une loge d’accueil permettant aux visiteurs d’effectuer leurs démarches administratives directement sur site.
Les horaires d'ouverture
- de 8h à 18h du 1er mai au 9 novembre
- de 9h à 17h du 10 novembre au 30 avril
La règlement
Le règlement du cimetière prévoit l’octroi d’une concession à Saint-Cloud, si l’une des conditions suivantes est remplie :
- Personnes décédées à Saint-Cloud,
- Personnes domiciliées à Saint-Cloud,
- Personnes possédant une sépulture de famille,
- Personnes vivant à l’étranger et inscrits sur les listes électorales de la commune
Toutefois, le maire peut autoriser à titre exceptionnel et chaque fois qu’il le jugera pertinent, l’inhumation dans le cimetière communal de Saint-Cloud, de personnes n’entrant pas dans ces catégories, mais démontrant des liens particuliers avec la commune de Saint-Cloud.
Les tarifs
- Concession de terrain pour 10 ans (achat ou renouvellement) : 320 €
- Concession de terrain pour 30 ans (achat ou renouvellement) : 1 020 €
- Case au columbarium pour 10 ans (achat ou renouvellement) : 430 €
- Concession cinéraire pour 10 ans (achat ou renouvellement) : 300 €
- Redevance journalière d’occupation du caveau provisoire : 20 €
Les achats et renouvellements
Le cimetière compte 5 362 concessions octroyées pour diverses durées choisies au moment de l’acquisition. La commune ne propose plus que des concessions temporaires sur 10 et 30 ans. Toutefois celles achetées ultérieurement restent acquises par les concessionnaires jusqu’à reprise par la ville (concession échue).
Répartition des concessions funéraires en termes de durée :
- 5 ans : 29
- 10 ans : 2 303
- 30 ans : 1 114
- 50 ans : 175
- 100 ans : 543
- Perpétuelles : 1 166
Les reprises
Comme la plupart des cimetières français, la ville de Saint-Cloud est peu à peu confrontée au manque de place. Pour rappel, la législation impose un taux de places vacantes. L’art. L. 2223-3 du CGCT dispose en effet que : "Les terrains prévus au premier alinéa de l’art. L. 2223-1 sont cinq fois plus étendus que l’espace nécessaire pour y déposer le nombre présumé des morts qui peuvent y être enterrées chaque année."
La taille minimale d’un cimetière pourrait donc théoriquement être obtenue par l’estimation du nombre présumé de décès annuels multiplié par cinq.
Pour répondre à cette exigence, la commune reprend une trentaine de concessions non renouvelées par an. Toutefois, les restes mortuaires doivent être entreposés dans un ossuaire, qui lui aussi manquera à terme de place. Aussi, les restes mortuaires sont incinérés pour n’avoir qu’à entreposer des urnes. Cette opération ne peut se réaliser seulement si le défunt ne s’opposait pas à une crémation.