Le marché des Avelines : le projet s’affine
La place a été optimisée en recalculant l’emmarchement et les niveaux :
Tous les espaces de la parcelle seront traités en tenant compte des contraintes suivantes :
- maintien des arbres de haute tige : l’abattage doit rester l’exception ;
- optimisation de la gestion des eaux pluviales : mise en oeuvre de revêtements perméables favorables à l’infiltration des eaux, espaces verts en « creux » (jardin de pluie) ;
- utilisation de la pierre pour assurer une continuité de sol avec l’intérieur de l’équipement ;
- palette végétale constituée d’espèces endémiques, propices au développement de la biodiversité.
La halle :
- Les ouvertures sont définies différemment selon qu’elles sont destinées aux commerçants ou aux clients du marché.
- Les façades sont constituées de parties fixes en bois plein, prolongées de parties vitrées et ouvrantes. Ainsi, le bâtiment présente des façades homogènes, sans
- façade principale privilégiée, très ouvertes, grâce à un système de portes pivots qui donnent largement à voir l’intérieur du marché et laissent entrer la lumière, ainsi que par des grandes impostes vitrées présentes sur tout son pourtour.
- Le bâtiment sera peu énergivore : il ne sera ni chauffé ni ventilé mécaniquement.
- La halle sera éclairée par une grande verrière zénithale et par un éclairage intérieur de spots LEDs.
- Le choix des matériaux s’inscrit dans une logique de développement durable : le béton de la structure sera clair ; c'est un matériau naturel, non polluant, 100 % recyclable, doté d’une forte inertie thermique. C'est un également un matériau local, produit et mis en oeuvre par une main-d’oeuvre non délocalisable ; la pierre de Comblanchien proposée pour les revêtements de sol, exploitée en France, sera dure, résistante et facile d’entretien ; le bois qui habillera les façades extérieures proviendra de forêts gérées durablement.
La toiture végétalisée de 1 000 m2 remplit de nombreux objectifs :
- la création d’un jardin sous les fenêtres des logements en lieu et place de l’actuelle terrasse gravillonnée ;
- l’amélioration de la gestion des eaux pluviales ;
- la réduction de la surchauffe et du rayonnement du bâtiment ;
- le développement de la biodiversité : le jardin paysager sera composé de plusieurs milieux en fonction de l’exposition au soleil ; l’épaisseur du substrat variera entre 10 et 30 cm selon les zones. Il favorisera le développement de micro-organismes. Du bois et des cailloux y seront disposés pour pérenniser la venue de l’avifaune et installer durablement un véritable écosystème. Cette toiture « vivante » ne nécessitera pas un entretien plus important qu’une toiture asphaltée plus classique (deux à trois passages par an aux changements de saison).