07/02/2025
Maintenir et embellir le patrimoine arboré, telles sont les missions de la direction de l’environnement de la Ville.
L’étude phytosanitaire, effectuée aux jardins de l’Avre et des Tourneroches, a permis de déceler le vieillissement de certains sujets et d’identifier certaines maladies liées aux dérèglements climatiques et à l’arrêt des pesticides. Dépérissement, asphyxie racinaire, défauts de solidité ou de conformation, infections, attaques parasitaires, chlorose sur les feuilles ou arbres soumis à des agressions d’origine humaine…
Certains sujets ont dû être abattus pour être remplacés par de jeunes arbres. Certaines espèces sont particulièrement touchées, comme le marronnier, le platane et l’érable. « Nous avons à coeur de trouver des essences qui résistent mieux à la sécheresse et aux parasites et maladies : nous avons notamment choisi de planter des charmes, des tilleuls, des noisetiers et des chênes, explique Virginie Rechain, conseillère municipale déléguée aux Espaces verts. Chaque arbre abattu est remplacé par un jeune arbre, plus résistant. »
Au jardin de l’Avre, sur les 219 sujets, 23 ont été abattus et 44 ont été plantés en 2024 et six plantations sont à venir en ce début d’année. Des essences locales ont également été plantées : noyer, frêne, tilleul, hêtre, chêne, charme, érable, noisetier, mirabellier.
Au jardin des Tourneroches, huit sujets ont été abattus sur les 137 existants et deux chênes ont été plantés. D’autres abattages et plantations sont prévus sur ces sites afin de pallier les espérances de maintien des arbres notifiés très dépérissants lors de l’étude phytosanitaire.