Actualités 08/04/2024
De nouvelles caméras viennent enrichir le dispositif de vidéoprotection à l’œuvre dans nos rues depuis 2017, complétant l’action de terrain de la police municipale pour maintenir la tranquillité publique.
La vidéoprotection
Pour lutter plus efficacement contre toute forme de délinquance, la Ville de Saint-Cloud s’est dotée il y a sept ans d’un dispositif de vidéoprotection et d’un centre de supervision urbain (CSU) disposant de 32 caméras fixes ou mobiles.
Aujourd’hui au nombre de 95 grâce à l’extension du réseau, elles sont reliées au CSU, où neuf opérateurs se relaient en direct, du lundi au samedi.
Hors de ces plages horaires, les images sont retransmises au commissariat de Saint-Cloud, et sont ainsi visibles 24 heures sur 24, tous les jours de l’année. Par ailleurs, elles sont enregistrées et peuvent être consultées uniquement sur réquisition judiciaire, suite au dépôt d’une plainte par un particulier.
Au-delà de quinze jours, en l’absence de réquisition, les enregistrements sont détruits.
Le respect de la vie privée est assuré par le floutage automatique des images où apparaîtrait l’intérieur de domiciles privés : le dispositif a fait l’objet d’une autorisation préfectorale, et peut être contrôlé à tout moment, notamment par la CNIL (commission nationale informatique et libertés).
Les caméras, permettant une visualisation nocturne, fixes ou pivotant sur 360 degrés, certaines équipées de lecteurs de plaques d’immatriculation, et communiquant désormais par fibre optique, couvrent ainsi une large partie de la commune. Leur localisation dans des endroits stratégiques a été définie en concertation avec la police nationale.
La sécurité en chiffres
- 95 caméras déployées dans la ville
- 9 opérateurs CSU
- En 2023 :
- 162 réquisitions d'images, dont 90 fructueuses pour les enquêtes
- 392 interventions de la police municipale suite à des signalements
- 169 vidéoverbalisations depuis début 2024
Les nouvelles caméras sont placées en des points de passage comme le pont des 3 Pierrots, la passerelle de l’Avre, la gare des Milons et de grands axes comme le carrefour entre les rues Dailly, Chevrillon et du Calvaire. Elles augmentent encore les chances de repérer tout comportement suspect et d’éviter ainsi la commission d’un délit, et, en cas d’agression, de vol ou de cambriolage, d’identifier a posteriori les délinquants lors de leurs déplacements, lorsque les images sont réquisitionnées et visionnées par la police.
Par ailleurs, toutes les écoles de la ville ont été dotées d’un kit alarme anti-intrusions, directement relié au CSU, et les policiers municipaux sont désormais dotés de caméras piétons qui enregistrent leurs interventions en cas de danger.
La vidéoverbalisation pour lutter contre les infractions routières
aussi s’appuyer sur la vidéoprotection pour dresser des contraventions routières, en verbalisant à distance un conducteur qui commet une infraction au Code de la route.
« La vidéoverbalisation appuie l’action des agents sur le terrain pour le contrôle du stationnement irrégulier et la lutte contre les infractions routières, afin de fluidifier la circulation, de permettre le respect du partage de l’espace public et, nous l’espérons, de changer le comportement de certains des usagers de la route », explique Jean-Christophe Achard, adjoint au maire délégué à la Sécurité publique, à la prévention et au stationnement.
Sont visés le stationnement gênant, très gênant, ou dangereux, et les infractions à la circulation routière listées à l’article R.121-6 du Code de la route, telles que le non-port de la ceinture, l’usage du téléphone, le non-port du casque, etc. Au vu des constats fréquents d’infractions, plusieurs zones de vidéoverbalisation ont été définies par arrêté municipal.